Iran : Les défenseurs des droits de l’Homme : « faut il changer le comportement ? »

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Mon article in blog Libération 

Quelle est la situation en Iran en ce moment ? Depuis le discours du 19 juin de guide Ali Khamenei, lors du prêche du vendredi qui a répondu aux grandes manifestations, il est apparu que les voies de la légalité étaient exclues et que la demande de l’annulation du vote n’avait aucune chance d’aboutir. Grâce à la grande présence des moyens de communication et des réseaux Internet comme Facebook, Twitter, You tube, les informations circulent. Au-delà des manifestations organisées et ponctuelles, il y a des poches de résistances structurées dans les universités, les hôpitaux et les grands villes vers les villes petites et moyennes. Les voix se lèvent pour que des grèves commencent à s’organiser.

Depuis ce jour, ses réactions vont dans le même sens : répression ferme et massive des protestataires avec tous les moyens étatiques et para étatiques ; arrestations des opposants (attaques sauvages nocturnes des universités et des dortoirs), organisation de contre-manifestations et menace d’un conflit qui mettrait face à face différentes sections de la population ; caution du mépris des protestataires (qu’Ahmadinejad qualifie de « poussière et paille ») puis de leur criminalisation comme « terroristes » ; absence de diligence pour trouver une issue raisonnable à la situation actuelle de sa part et de celle des autres éléments du dispositif (le Parlement, l’appareil juridique) et de ses satellites (les grands chefs d’écoles théologiques).

L’objectif réel de ce mouvement peut être la prolongation du mouvement, via une grève générale, surtout si elle est suivie dans les industries du pétrole, pour arriver à terme à un changement de la loi constitutionnelle et à la restauration d’un état laïc et démocratique. L’histoire de l’Iran au siècle dernier nous apprend que pour arriver à cet objectif, nous avons besoin de temps et de patience. Mais plus concrètement, il nous faut aussi :

- Elargir le mouvement vers les villes petites et moyennes ;

- Elargir le mouvement vers les grèves ;

Radicaliser les demandes d’annulation du vote vers l’organisation d’une élection sous contrôle international avec les cinq conditions qui différencient un vote d’une élection telles que citées dans l'article 25 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, qui prévoit le droit de tout citoyen « de voter et d'être élu, au cours d'élections périodiques, honnêtes, au suffrage universel et égal et au scrutin secret, assurant l'expression libre de la volonté des électeurs».
- S’organiser en associations et en partis politiques ;

- Profiter de chaque occasion pour expliquer le lourd bilan humain, mais aussi le bilan économique et social objectif des trente dernières années ; pour favoriser les échanges avec la base populaire favorable au système du pouvoir actuel en discutant des expériences des pays démocratiques et en soulignant les relations entre démocratie, niveau du vie et modernisation ; enfin, pour sortir du fatalisme en assumant l’espoir comme valeur politique

Mais les défenseurs des droits de l’Homme, organisés ou pas, liés aux ONG nationaux ou internationaux, indépendants ou liés ou encouragés par les états démocratiques, à ce jour respectent certain principes et ethniques. Sans doute ,les expériences les, constats, les réactions des mouvements sociaux, politiques, des courants des migrations, des guerres civiles, des révolutions, des catastrophes naturelles, .. ainsi que le progrès techniques, des changements et des modifications des valeurs ont peut changer leurs comportements.
De manière générale et par respect de leur éthique et dans l’action, les défenseurs des droits de l’Homme interviennent à posteriori. Ils se manifestent après que les droits d’une manier ou l’autre ont étés bafoués. Les quatre domaines de manques du respect de ces droits sont :Entre les pays, entre les pouvoirs et les citoyens, entre les groups ethnique ou religions et enfin entre les citoyens. En résumé les observateurs de bon conscience se basent sur les témoignages valables, constatent les dérives , informent les opinions publics et les instances concernés et continuent de faire les suivies nécessaires. Leur outil de base à ce jour est juridique avec son langage et vocabulaire et les moyens de communications , plus en plus sophistiqués. Même si à court terme on ne pas espérer l’amélioration des bases de la loi, mais la présence dejurice prudence et internationalisations des appareils juridiques ont des grand pas depuis 1948, la date de la naissance de la déclaration universel des droits de l’Homme.
En ce qui concerne la nouvelle technologie de communication, le cas d’Iran, nous montre, sont importance. L’utilisation de réseaux Net, les sites comme Face Book, Tweeter, You Tube, téléphone portables, les appareils électronique d’images accessible à tous les mondes, mailing en masse, potentiel relative de rester l’anonyme, tous ces outils ont devenu l’essentiels outil de vie quotidiennes les opposants en Iran. Quels sont les contenus de ces échanges au delà des informations concernent des oppressions inhumain, général et massive? Aujourd’hui les iranien dans le pays et hors l’Iran, profitent de cette ensemble pour échanger des informations à priori et outils pour la suite de mouvement. pour transmettre en masse, les lieux de manifestations. ( Articles : Libération 18 juillet :Internet comme arme http://www.ledevoir.com/2009/07/18/259522.html; Le point 6 août 2009 : quand l’Iran résiste à Ahmadinejad..http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2009-08-13/quand-l-iran-resiste-a-ahmadinejad/924/0/368596 ;). Et enfin je cite Farhad Khosrokhava in Nouvelle Observateur : Trubles en Iran : « La crise intérieure n’aurait pas eu l’ampleur qu’elle a prise en Iran même sans les nouvelles technologies de l’information permettant de mondialiser les nouvelles en dépit d’une censure omniprésente et l’expulsion des journalistes étrangers. Chaque jeune s’est improvisé journaliste et chaque téléphone portable est devenu le capteur d’un drame in situ. Malgré le ralentissement du débit de l’Internet par le régime, les images et les courts métrages des manifestations sont transmis dans le monde et affectent l’image du pouvoir qui se sent de plus en plus honni sur la scène internationale. D’autres Iraniens s’informent dans le pays même sur la base de ces images par la télé, Youtube ou Facebook (malgré leur blocage, souvent on arrive à surmonter le filtrage par des systèmes disponibles sur le Web) ou d’autres formes d’échange de l’information (Twitter) qui sont minoritaires mais sont amplifiés de bouche à oreille. La mondialisation de l’information sert cette fois la cause de la liberté et permet de contourner la censure du pouvoir » ( (http://tempsreel.nouvelobs.com/speciales/special_iran/20090708.OBS3563/turbulences_en_iran_par_fahrad_khrosrokhavar.html)
Est-ce le cas d’Iran ne nous montre pas que la coutume de défenseurs des droits de l’Homme;l’intervenir l’après que les crimes sont produit ne mérite pas être modifier ?

Comment les opposants iraniens à ce jours utilisent ces outils modernes ?

- Pour se préparer, s’organiser , s’informer sur les besoins en manifestations, les slogans à préparé, la façons de s’habiller, comment respecter des règles de sécurités pour éviter d’arrestations, comment de ne se prendre des clés ni des pièces identités sur soit, comment fuir les moments venues, comment jeter le affiches et les panneaux chez les habitants pour se protéger le moment d’arrestation et aussi informer les autres.
- Pour s’informer des arrestations, des citoyens libérés et leurs récits, propager les communiques des dirigeants, des analyses de la situation, des critiques des informations officiels, des encouragements reçu de l’intérieurs et de l’extérieurs..
- Pour échanger des textes plus théoriques et des analyse plus approfondir, sur la base de l’histoire d’Iran et la région, les analyse sur le fonctionnement et les bilans et les crimes commis par ce régime pendants trente derniers années. On peut trouver même les journaux internent qui périodiquement font des articles très intéressants d’analyse, économique, sociologique, historique avec des schéma pédagogiques très réfléchis, rarement dans langue autre que persan. Récemment certains groupes des iraniens ont organises des sites et des blogs qui traduisent des informations principales en anglais ou en français..
Que font des défenseurs des droits de l’Homme dans cette situation ? Ils produisent, les communiques et les interventions dans les médias répétant à la limite une très faible information qui véhiculent sur la Net. Leurs interventions dans les médias consistes à traduire le net en langage juridique ( ce qui est déjà très utile et important). Mais que peut attendre dans ces moments cruciales un peuple ? Au- delà des mesures informationnelles actuelles et à posteriori, ce peuple a besoin des aides concrets pour faire avancer ses combats.
Ce qui nous pouvons les résumes au moins dans les axes suivants : Mettre à sa disposition des médias efficaces, des moyens supplémentaires d’échange d’information des organisations et des logistiques nécessaires pour fonder ces propres système plus en plus professionnelles et journalistique. On peut prendre comme exemple l’installation d’une station de télévision et radio avec des sites Internet puissants dédies qui jouent un rôle intermédiaire entre la diaspora iranien issu d’école , expert et spécialiste ( en interne te externe). Un média avec le potentiel d’analyse efficace et transparent de l’histoire de l’Iran et la régions prenant en comptes les vrais enjeux géopolitiques et anthropologiques, économiques : Analyse des efforts de ce peuple vers la modernité et l’extraction des points fortes et faibles de ces efforts, récompenser la totalité de mauvaise habitude des transmission des informations politique des ces deux derniers siècles a cause des pouvoirs non démocratiques des Pahlavis et la République islamique; Analyse approfondir des origines des religions, particulièrement Chiisme ; Analyse des bilans des transes derniers années; Analyse comparatives des objectifs stratégiques de modernisations en Iran et dans les autres sociétés et mise en place d’un système d’indicateurs mesurables, définissable, réalisable et assez ambitions comme une démarche vers la modernité ; Analyse la situation de respect des droit de l’Homme en Iran et dans le mondes et faire revivre finalement un conscience collectif; Analyse des discours politiques et de promesses des dirigeants actuels, la situation historique de mouvements de protestations en Iran et les mesures pédagogiques pour que chaque citoyen iranien peut devenir lui –même un défenseur des droits de l’Homme.
Un média qui jeu le rôle d’un grand université populaire, avec les transparence et sérieux scientifique, impartialité nécessaires qui profiterai de cette immense base de connaissance universelle et les intellectuels et savants par mis le plus de trois millions iraniens qui vient hors de pays pour adopter des langages compréhensives de différents couches sociaux, issues de monde rurale, culture orale.. Un média qui manque depuis même de la naissance de la loi constitution en 1906 à ce jour, faute de volonté politique en Iran. Un média qu’en utilisant des échanges en temps réels et actif et interactif peut devenir de porte parole d’un peuple quelque soit leur milieu social leur ages leur lieu de vie, tendance politique, religion et l’origine ethnique. Un média qui analyse sur la base des connaissances économique, social, politique, les besoins, les désires et les demandes d’un peuple pour qu’une fois pour tous ce peuple quitte la situation d’être à la merci des défenseurs des droits de l’Homme et qu’il arrive à ce défendre à priori .
Peut-être le moment est venu que les défenseurs des droits de l’Homme pendrent la direction de former les peuples pour qu’ils se défendre aux mêmes. Enfin, le vrais obligation des défenseurs des droits de l’Homme est de passer le flambeau au peuple devenu majeure et s’éliminer, ce qui plus ou moins inconsciemment, n’est pas facile , mais très utiles.

Hassan Makaremi,

Psychanalyste, Chargé de mission à la Sorbonne et Trésorier de la Ligue pour la Défense des Droits de l’Homme pour l’Iran

Paris. 16 août 2009