Hassan Makaremi

Psychanalyste Chercheur Artiste

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Poème: Perception

publié le:

L’herbe fraîche d’une rencontre et les pas calmes d’une fille seule,
L’univers dans une percée du temps,
Avec un signe ami,
Et sur le chemin de l’amour,
Revient.

Hassan Makaremi

1984

Poème: De l’ennui

publié le:

Et la source transparente de la non - connaissance,
Pas de contenu,
Pas de fin.
Je cherche la douleur.
Quelque chose à laisser,
Un intermédiaire, pour que mes enfants puissent me joindre.

Hassan Makaremi

1984

Poème: Euphorie

publié le:

Et la voix tranquille dans la solitude,
Le soleil sans souvenir de l’automne,
L’attente d’un voyageur qui ne reste pas avec toi,
Le bourgeon de liberté, dans le passage du manège, rit avec la peur.
Les gens avec les vins de Turquie et de Cuba, le thé d’Iran,
Mâchent les noms des parties frères.

Ceux qui représentent la guerre, dansent avec enthousiasme.
Et ceux qui sont fatigués des jeux politiques,
Cherchent des annonces de vacances en Bulgarie.
Les regards bleus cherchent des événements,
Et les jeunes cherchent un jour de leur pays.

Les chanteurs des chansons vides crient dans la chaîne.
Nous sommes plus fatigués que demain.
En attendant une cigarette allumée, on partage un week- end ,
Avec l’amour des autres pays.

Et content du retour, reniflant, longeant le chemin du retour,
A l’année prochaine :
Monsieur ! Avez vous acheté le billet de fête de l’huma ?

Hassan Makaremi

1984

Poème: Souvenir

publié le:

L'instant des souvenirs passent,
Comme les fenêtres, passage coloré d’un train humide,
Comme les armées de notre douleur et de notre résistance sans fin sans défaite?
Une couleur, une odeur, un toucher, le fond d’une voix,
Ou le temps d’une visite.

Dans l’exil lointain, dans les vagabondages sans retour,
Quand tu es fatigué,
Comme le vieil espoir des forêts du pays,
Comme les montagnes du Kurdistan - hautes et opprimées -,
Comme l’attaque des coordonnées d’un désir,
Comme les veines bleutées du front de ta petite fille de deux ans ?
Comme le parfum d’une bouche, un baiser, le toucher de tes mains,
Comme le vide de tes hanches,
Comme la pression des seins sur la courbe du cœur,
Comme l’ambiance rouge du désir au moment de la séparation,
Comme le passage des fenêtres colorées d’un train humide,
Ressemblent au sucre humide du thé au matin du Front.

Hassan Makaremi

1983