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Je l'attends : aux long cheveux, à la blanche robe,
A la voix calme, sentant le thé du matin.
Et la chaleur de son lit est comme la couleur obscure du Golfe.
On peu apercevoir dans son cristal de solitude, une image embellie du monde.

Elle a pressenti mes envies avant que je les conçoive.
Sa propreté est comme une flamme qui brûle mes ambiguïtés.
Elle comblera ma tristesse par son sourire,
Mon ennui avec la danse de l'espoir et mon verre à moitié vide par son regard sauve.
Elle vient à moi, à l'odeur de mes moments vides,
Elle me peint avec le pinceau de la tendresse et vole sans demander la sécurité de demain.

Hassan Makaremi

1984