16. Paris . 2009 UNESCO

 UNESCO                 

 

Pour célébrer cette Journée, l'UNESCO a organisé un Festival international de la diversité culturelle (11 au 22 mai 2009) à Paris. Deux calligraphes de renom, de cultures différentes, ont entrecroisé leurs écritures pour cette occasion. Parmi beaucoup d'autres, Maître Fan Zeng (Chine) et Hassan Makaremi (Iran) illustrent de manière poétique l'apprentissage du « mieux se connaître, mieux vivre ensemble », souligne l'UNESCO.

Célébration de la Journée mondiale de la diversité culturelle

UNESCO : International Festival of Cultural Diversity: program, 11-22 May Conference et exposition:

Performance à l’Unesco

Auteur : Diane de sainte Foy, Département communication Les Haras nationaux

Ceux qui le connaissent le savent bien : Hassan Makaremi a toujours entretenu une carrière d’artiste, parallèlement à celle qu’il a menée aux Haras nationaux. Actuellement directeur de projet aux Haras nationaux, il est chargé de mission à l’Institut d’Administration des Entreprises de Paris - Université Paris 1 Panthéon Sorbonne (cf HH n°124). Pour autant, Hassan Makaremi n’a pas abandonné ses pinceaux.

Ceux qui le connaissent le savent bien : Hassan Makaremi a toujours entretenu une carrière d’artiste, parallèlement à celle qu’il a menée aux Haras nationaux. Actuellement directeur de projet aux Haras nationaux, il est chargé de mission à l’Institut d’Administration des Entreprises de Paris -  Université Paris 1 Panthéon Sorbonne (cf HH n°124). Pour autant, Hassan Makaremi n’a pas abandonné ses pinceaux.
En effet,  invité dans le cadre du Festival international de la diversité culturelle organisé par l’Unesco entre le 11 et 22 mai, Hassan Makaremi participera le mardi 19 mai prochain à une conférence « Regards croisés sur la calligraphie » avec Maître Fan Zeng, artiste chinois réputé en Chine et en Asie. Les deux calligraphes poètes échangeront sur la fonction de la calligraphie dans leurs pays respectifs, art indissociable en Chine comme en Perse, de la peinture, de la poésie pour le maître chinois, de la peinture, de la poésie et de l’architecture pour Hassan Makaremi. Pour participer à cette conférence, il est nécessaire de s’inscrire auprès de l’Unesco, au 01 45 68 05 15/16 ou

evenements(at)unesco.org.

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Célébration de la Journée mondiale de la diversité culturelle
 
21 mai 2009 – A l'occasion de la Journée mondiale de la diversité culturelle pour le dialogue et le développement, l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) a appelé jeudi les nations à travers le monde à promouvoir et à protéger la diversité culturelle. 

La célébration de cette Journée est l'occasion de « réaffirmer le mandat de l'UNESCO qui est de préserver l'indépendance, l'intégralité et la féconde diversité des cultures de ses Etats membres » et de « promouvoir l'idéal démocratique de dignité, d'égalité et de respect de la personne humaine par l'éducation, les sciences, la culture et communication », a déclaré le directeur général de l'UNESCO, Koïchiro Matsuura, dans un message.

Un des grands enjeux du XXIème siècle est de construire la diversité à partir des différences, tout en cultivant la complexité, mais surtout l'unicité, du genre humain. Cette Journée offre donc l'opportunité d'approfondir nos réflexions sur les valeurs de la diversité culturelle, « patrimoine commun de l'humanité » et « source d'échanges, d'innovation et de créativité », a-t-il ajouté.

Elle « doit être reconnue et affirmée au bénéfice des générations présentes et des générations futures », ainsi que le proclame l'article 1 de la Déclaration universelle de l'UNESCO sur la diversité culturelle, adoptée à l'unanimité le 2 novembre 2001.

Pour célébrer cette Journée, l'UNESCO a organisé un Festival international de la diversité culturelle (11 au 22 mai) à Paris. Deux calligraphes de renom, de cultures différentes, ont entrecroisé leurs écritures pour cette occasion. Parmi beaucoup d'autres, Maître Fan Zeng (Chine) et Hassan Makaremi (Iran) illustrent de manière poétique l'apprentissage du « mieux se connaître, mieux vivre ensemble », souligne l'UNESCO.

 Conférence: Unesco 19 mai 2009 Paris: Fan Zeng et Hassan Makaremi

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Entrée aux manifestations sur inscription obligatoire, dans la limite des places disponibles.
Renseignements : 01 45 68 05 15/16 ; evenements@unesco.org
Accès à la Maison de l’UNESCO : Conférences : Salle IV : 7, place de Fontenoy, Paris 7e
Métro : Ségur, Cambronne, École Militaire – Bus : 28, 80
Programme du Festival : http://www.unesco.org/culture/en/2009
 
 
UNESCO : Festival International de la diversité culturelle : mai 2009
Conférence:
« Regards croisés sur : la calligraphie»
Avec : Maître Fan Zeng (Chine)
Hassan Makaremi (Iran)
Mardi 19 mai, 14 – 17 heures ; Salle IV
 

Maître Fan Zeng (Chine)
Né dans une grande famille de lettrés chinois, Fan Zeng est l’un des peintres chinois les plus connus en Chine et en Asie. Artiste complet, il excelle également en art calligraphique et en poésie classique.
En Chine, à partir du X e siècle, la « peinture de lettrés » est devenue le courant dominant de la peinture chinoise. Ainsi un grand peintre chinois doit exceller dans les trois arts : poésie, calligraphie et peinture. On ne peut en privilégier un seul au détriment des autres.
« Si un peintre ne cultive pas l’art poétique et la calligraphie, il ne sera pas considéré comme un maître. Une peinture sans poésie sera une oeuvre dénuée de spiritualité et d’âme. Et un peintre dont la calligraphie est faible produira également une peinture sans éclat », comme le dit Fan Zeng, qui se considère d’abord comme poète puis comme calligraphe pour accéder à son rêve, devenir un grand peintre.
Fan Zeng est également professeur titulaire à l’Université Nankai à Tianjin où il dirige des thèses en
 
Hassan Makaremi (Iran)
 
Fort de sa connaissance psychanalytique, l’artiste iranien HassanMakaremi porte depuis plus de vingt ans un autre regard sur la culture perse dans une démarche liant ses piliers fondamentaux : la poésie, l’architecture et la calligraphie.
Pendant quinze siècles, les Perses ont apporté deux modifications majeures à leurs écritures :
l’épaisseur des tirets a évolué et les angles sont devenus variables; par la suite un jeu d’harmonisation des courbes a pris la place des tirets et des angles.
À travers l’invention d’une « calligraphie-peinture », les oeuvres d’Hassan Makaremi nous permettent de saisir la beauté et la finesse de cette écriture.
« Ce que je cherche est l’illustration de la cohérence et de l’harmonie de l’image de l’architecture dans la peinture, l’image des dessins et des courbes dans la calligraphie, les courbes des dômes dans les alphabets... Se laisser aller à l’influence des caractères, en se libérant du temps, nager dans ces signes, être touché par la pluie des mots, voilà ma passion.»
 

Retrouvez Hassan Makaremi sur le blog interne des Haras nationaux, où vous en saurez plus sur la passion que représente pour lui la calligraphie.

Performance à l'Unesco

 Hassan Makaremi présente sa passion pour la calligraphie :

« Pendant des siècles, avec patience et passion, les maîtres de la calligraphie Persane ont voulu mettre en harmonie cette calligraphie avec la totalité de la culture Perse . Se laisser aller à l’influence des caractères , en se libérant du temps ; nager dans ces signes , être touché par la pluie des mots ; laisser le temps prendre en jeu des phrases et des vers ,voilà ma passion qui se livre à vos yeux .Où sont ces caractères coulants des mains des maîtres d’il y a mille ans dans des livres manuscrits ? Où sont  ces mots brûlés par les Mongols ? Où sont ces poèmes perdus dans les déserts ,  fondus dans l’imaginaire et les  nostalgies d’un peuple ? Où sont ces courbes : grâce à elles un peuple voit le miroir de l’univers .Je les cherche ..». ….
«  Plus de trois milliards années, de la  bactérie à l’homme «  homo sapiens »  et quarante mille ans depuis cet avènement jusqu’à nos jours. La vie se continue et plus les années se cumulent, plus la résistance devant la mort de « cette chose », que nous appelons par simplification « la vie », augmente. Comme si le but de la vie était « la vie » contre « la mort ».
Ce parcours colossal  de « jouissance », passant  par une étape cruciale de droit de l’homme, ne peut pas s’arrêter sans aller jusqu’au droit de la vie, comme le seul droit de notre base « la terre ».
Au-delà des fossiles de nos ancêtres, des témoins historiques et architecturaux,  qui nous restent comme  témoins de ce parcours: Il y a l’art rupestre, il y a des écrits, il y a la culture orale, il y a les patrimoines culturels humains et il y a la totalité des espaces vivants sur notre terre.  Et évidemment il y a leurs capitaux comme un témoin  passé ainsi que le point de départ vers l’avenir.
Jusqu’au jour où on a  écrit sur un support : la déclaration universelle de droits de l’homme et l’être humain se dresse  comme le plus noble témoin de ces trois milliards d’années.
Ce Parcours a encore de beaux jours devant lui : Ecrire le droit de la vie et bien entendu le faire respecter .
Peut-être, peut-être ce droit nous conduit au-delà de cette terre !  Et peut-être, peut–être ce droit nous demande un autre espace !
Pour continuer à laisser cet héritage « la vie » à nos enfants il nous reste à chacun à tracer ce parcours collectif de la vie, mais à chacun son propre support… »