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Une réponse, non,
Les brouilles de douleur à la limite de chaque respiration.
Seuls, ceux qui se trompent en se contentant de réponse trouvée,
Sont calmes.
A la jonction de deux souvenirs,
Éclair d’une question,
A la longue de crépuscule d’une curiosité,
Je traverse faiblement,
La distance vide, entre, le cri et la respiration,
Sur la confiance de la répétition.
Pour vivre avec les mots et la question,
Seul ceux qui jouissent du moment de l’adieu,
Meurent libres.
A la frontière de la foi,
Le passage d’une roue,
Est plus meurtrier qu’une balle.
Les dictionnaires sont écrits ainsi :
Immense fruit de l’être humain,
Cercle de mots et de relations.
S’il y avait un retour,
Peut être,
Avec l’alibi de faire retarder la douleur,
Jamais on avait échangé les petits bois de la grotte,
Avec l’énergie nucléaire.
C’est trop tard,
La flamme brûlante de la science,
La source liquide de la sagesse,
Et les yeux des enfants qui attendent.
Seuls ceux qui croient,
Trompent la mort.
Un instant, avant qu’elle ouvre sa main :
Deux paires d’As.
Hassan Makaremi
1984