Hassan Makaremi

Psychanalyste Chercheur Artiste

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Poème: Je t’aime

publié le:

Le témoignage de tes yeux de printemps sans fin,
De tristesse ne pleut pas de nouages.
Tu es un nouvel automne dans mon hiver.

L'abandon de parler est une forme de silence :
Un désir, une demande, un besoin.

Le regard est un début sur nos mains,
Et le vagabondage est de la voix du temps dans nos yeux :
Fleurissant et répétitif d'honneur,
Un sourire au plus jeune.
Et le soupir des gentils papillons dans nos journaux,
Laisse une question sans réponse.

Je t'aime sans bagarre.

Hassan Makaremi

1997

Poème: Vers de fusion, fusion de vers

publié le:

Quand je regarde, les nuages ne sont pas si loin que ça  (1)
Comme l'amour sans raison,
Comme la voix d'une main qui fait danser "l'autre",
Ils montrent les étranges chemins de la naissance de l'univers,

Comme les corps qui se prolongent dans la liberté,
Ils me disent : regarde ! nous sommes plus beaux que des fleurs,
Ils me soufflent le cœur, la voix du monde, La voix du désert,
Comme une main qui chante,

Comme mes bras qui te serrent même quand tu n'es pas là,
Comme des nuages : si loin, si près, elles tournent et le vide autour,
Comme mes ailes qui volent dans les vides d'un souvenir,
Oui, je les cherche derrière, mais je la trouve devant ; oui mes nuages

Comme je plante mes couleurs, sur les tapis qui m'ont vécus,
Comme le miroir à deux, les nuages ne sont pas si loin que ça.

(1) Ce vers est extrait d'un poème écrit par un écolier du Limousin en 1997, il résume "l'histoire"

Hassan Makaremi

1988

Poème: Un jour

publié le:

Un regarde ivre et,

Le calme de la transparence du ruisseau,
Le combiné du téléphone n'est pas tenu que par un fil déchiré et,
La vitre de la cabine par du sang et le froid.

L'infirmière rend son poste en baillant :

" Deux enfants en maternité,

Un vieux a eu un infarctus,
Deux accidentés et un mort…."

Elle est tellement fatiguée, qu'elle oublie de dire :

" Dis - donc, un amoureux a rit au fleurs jusqu'au matin,
Un cœur est brisé,
L'éboueur a entendu un bonjour.
Poste de radio, bar, une chanson…..
Le jour a démarré.

Hassan Makaremi

1985

Poème: Quand !

publié le:

Quand tu ouvres tes bras d'or dans l'humidité de la vapeur,
Les palmiers du " Dachtestan" fredonnent une vieille chanson d'amour.

Je vois au plus profond de ton refus, le signe bleuté de ton désir,
Même si je reste éveillé cette nuit,
Même si je ne respire plus ton parfum,
Chaque matin en lavant mon visage, le miroir me répètera en souriant :

"Lorsque tu es amoureux, tu n'as plus honte de ton image dans les yeux de l'autre."

Hassan Makaremi

1983