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La France est située dans une Europe en trois cercles (Zone Euro, les 25 et les 25 plus des candidats potentiels. L’Europe est dans un monde après l’époque « Guerre froide » : une Mondialisation avec ses trois grandes versions. Celle des Américains : la terre est un grand marché, celle des pays en grand développement (Chine, Inde, Brésil..) : La terre n’est pas mon souci, mais moi d’abord mais je me sers d’abord, et finalement les autres habitants de cette terre qui essaient soit de tempérer la vision américaine soit naïvement de trouver une place pour de ne pas perdre leur acquis ni leur place dans cette course. Et le reste du monde qui essai simplement de survivre.
La France comme l’Europe comprend cette situation et elle essaie de devenir un pôle crédible dans ce jeu international. Or non seulement ce pôle n’arrive pas concrètement à se construire, mais faute d’avancer, elle recule devant tous les revendications protectionnistes, passéistes qui pensent : la seule solution ne peut être que préserver les acquis, ne pas bouger et rester comme un vieux riche, sensible uniquement à sa sécurité.
Faut d’un projet global, la France pense soit à son passé et les outils de sa valorisation, soit à préserver ses acquis, ce qui revient finalement à ne pas perdre dans le grand combat de marché dans l’avenir. L’ensemble des projets des différents partis politiques et leur mouvement internes ne portent pas de dimension stratégique. Une dimension stratégique qui replacera la France dans une Europe mondialisée d’une part et dans un mouvement historique vieux d’au moins 40 milles ans parmi les 11 milliards d’être humains qui ont vécu à ce jour.
Suite à deux siècles de réflexions, le 17ème et le 18ème siècles, les grands objectifs stratégiques des sociétés futures ont pu être dessinées dans la déclaration universelle des droits de l’homme et la trilogie : Liberté, égalité, fraternité. Le reste était un immense travail de recherche des outil pour la mise en place de ces objectifs au niveau des pays, comme les partis politiques, les parlements, les syndicats….
La structure profonde de la société française à ce jour obéit à ces objectifs stratégiques et les outils de leur mise en place à l’échelle de la France. C’est pour cette raison qu’à ce jour, le choix des acteurs en interne par les Français a été indépendant de la politique étrangère française.
De ces constats nous pouvons déduire qu’il faut d’une part des objectifs stratégiques à jour ainsi que les outils adaptés pour la mise en place de ces objectifs. Ce qui change cette séparation « interne / externe » ainsi que la structure politique du pays. Les nouvelles valeurs fondamentales sont nécessaires pour donner une autre dimension, d’autre ambition et un autre élan aux français et aux Européens. Et un projet global bien défini et bien défendu et finalement bien soutenu par sa mise en place peut même faire éclater l’organisation injuste du monde d’aujourd’hui.
Un projet global qui a comme unique but la mise en place des objectifs de la déclaration universelle des droits de l’Homme à l’échelle du monde avec l’ensemble des outils nécessairespour son suivie et des indicateurs de progrès : le vrais….
Les grandes lignes du projet :
La France en Europe travaille à reprendre le flambeau de ses aïeuls et s’investit pour une vrai mise en place des principes des droits de l’homme pour que, à moyen terme, la souffrance de base des milliards êtres humains s’éteigne : la famine, le manque de santé, le manque de logement et le manque de sécurité. Pour arriver à cela, la France en europe s’organise alors comme une ONG ; la structure du pays ainsi que sa politique étrangère changent en cohérence.
Les Français vont plus travailler et bien sûr moins consommer, leurs champs de travail dépassent des frontières et la lutte pour la mise en place de principes de ce projet prend la priorité par rapport aux autres valeurs interne- externe. Un projet global qui produit de la fierté, des raisons d’être, des ambitions et du travail pour l’ensemble de la population.
Dans le domaine de la politique étrangère, au lieu de suivre et subir la politique étrangère américaine avec une certaine culpabilité, la France montrera son avance dans le domaine de l’humanité. Cette politique réunira ainsi des peuples en souffrance que d’autres peuples qui souffrent de la politique inhumaine des américains. Les bienfaisant de ce monde ainsi que les sympathisants de la plupart des grandes croyances ne peuvent qu’adhérer à ce projet.
Sur la plan de la structure, une reforme en profondeur sera nécessaire, ce qui rajeunir le pays et ses institution dans un monde en mouvements et en progrès technologique. La valeur du travail en parallèle à l’humanisme sauvera la jeunesse et sera une source d’objectivité qui réveillera notre conscience collective.
Sur le plan du travail, ce projet produira un volume considérable de travail dans différents domaines : construction, sanitaire, formation, etc. pour les français et les européens et bien sur hors d’Europe, ce qui donnera l’occasion à l’ouverture des frontières dans le sans inverse des migrations actuelles. Cela permettra aux français de voir et de vivre le monde hors de la peur et du souci permanent de préserver les acquis qui, un jour ou l’autre dans la condition actuelle, disparaîtront, tout comme les acquis des perses, des romains et des ottomans ont disparu.
La distance des français et des européens avec leurs élus, leurs « élites », est parlante. Leurs attentes demandent un vrai scénario de rupture portée par des femmes et des hommes qui ont vraiment le goût de demain…
Hassan MAKAREMI
Mai 2006 Paris