Dordogne : il ressuscite le vin perse dans le vignoble bergeracois

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Enfant de l’exil, Masrour Makaremi, 44 ans, a choisi le Bergeracois, sa terre d’adoption, pour faire renaître l’élixir banni par les mollahs iraniens. Un acte de résistance et de résilience

Exfiltrés de Chiraz, au sud de l’Iran, en 1986 à l’âge de 9 et 11 ans, Masrour Makaremi et sa sœur Chowra n’ont rien emporté de leur terre natale. Rien, si ce n’est la certitude que personne ne pourrait jamais leur enlever leur identité iranienne. Pas même les Gardiens de la révolution islamique, qui ont emprisonné, torturé et assassiné leur mère, Fatemeh, soupçonnée d’être une opposante politique au régime. « Vos bourreaux peuvent tout vous prendre, sauf la liberté de penser que votre pays vous appartient autant qu’il leur appartient. Ces gens-là ont du pouvoir, mais ils n’ont pas le monopole de l’iranité », confie Masrour Makaremi, enfant de l’exil devenu orthodontiste spécialiste en orthopédie dento-faciale à Bergerac, en Dordogne, où vivent avec lui sa femme, Sandie, et ses trois enfants, Leila, 12 ans, Myriam, 8 ans, et Kyan, 6 ans.

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